Chaque personne apprend à surmonter la douleur de la perte de l’être aimé de différente manière, mais Coupdunsoir te donne quelques conseils qui peuvent t’aider dans les moments difficiles.
Ne t’isole pas.
Tu dois être entouré d’amis et de proches qui te comprennent vraiment, qui sachent comment tu es et qui ne t’accablent pas de phrases miracles et de recettes à la Cohelo, du genre « la mer est pleine de poissons. »
Ne te ferme pas à la rencontre d’autres hommes ou femmes, crée des contacts. Au début c’est compliqué, mais peu à peu ça te paraitra normal. N’écarte pas l’idée de consulter un psychologue.
Il te donnera les outils nécessaires pour affronter le parcours douloureux par lequel tu auras à passer.
Apprend.
Et bien oui, ça fait mal, et pas qu’un peu, mais c’est précisément grâce à ça que tu deviendras un homme ou une femme plus sage. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts. C’est pour ça, entre autre, qu’il faut respecter les anciens.
En plus, tout le monde ressent de la douleur, la souffrance est optionnelle. Il n’y a rien de plus attirant qu’une femme mature, qui a non seulement survécu à une rupture (nous le faisons tous au bout d’un moment) mais a également appris de cette expérience.
Sois patient.
Ces choses prennent du temps. Ne désespère pas de ne pas être un bout en train dès deux semaines. Il ne t’arrivera rien si tu ne veux pas rencontrer quelqu’un en boite de nuit.
Tu n’es pas fou. C’est simplement que ça ne te plait pas. Le contraire serait de l’auto-exigence superficielle. Un mauvais symptôme.
Ne cherche pas à comprendre.
Si ça n’est pas clair dans les cinq minutes, laisse couler. C’est complètement normal de se poser constamment la question « pourquoi », c’est humain.
Comprendre les choses nous apaise, mais il est extrêmement facile avec un état d’esprit négatif d’entrer dans une spirale infernale de pensées toxiques. Et tu continueras à ne rien comprendre, tout en ayant passé des heures et des heures en te questionnant dans l’obscurité.
Lâche prise.
Efface son numéro, n’écoute pas sa musique préférée, ne va pas dans les restaurants qui lui plaisaient le plus, et surtout ne recouche pas avec cette personne si tu te sens déprimé/e.
Tu as un syndrome de l’abstinence émotionnelle et si tu prends ta dose de temps en temps, tu ne te libèreras jamais de cette sensation. Mais là encore, c’est toi qui décides.
Ne remplace pas cette personne.
Si tu veux rencontrer quelqu’un à nouveau, ou rencontrer des personnes libérées, ou si tu souhaites un coup d’un soir occasionnel, très bien, ça veut dire que tu as surmonté la rupture et que tu as envie d’aller de l’avant.
Si tu aimes encore cette personne qui t’a laissé et que tu la remplaces tu auras beaucoup de problèmes, et non des solutions.
Change tes habitudes.
Fais un voyage. Tu n’as pas d’argent ? En backpack. Change de bar, tente de nouvelles passions. Tu ne serais pas la première personne à dépoussiérer sa vieille guitare après une rupture et qui affirme, des années plus tard, qu’elle se réjouit qu’on lui ait brisé le cœur.
Le truc est de tirer un immense bénéfice de quelque chose qui, au début, paraissait négatif.
Active tes centres moteurs.
Fais du sport, sors de chez toi, va en excursions avec tes amis, rencontre des hommes et des femmes dans ta ville. Moins ça te tente, plus tu as l’obligation de le faire.
Tu verras peu à peu, ça te paraitra moins une obligation et plus un plaisir. C’est scientifique. Ça fait déjà plusieurs années qu’il est prouvé que le mouvement corporel génère des endorphines et de la sérotonine, la base chimique du bonheur.
Pleure.
Pleure après une rupture, pendant un temps variable qui dépend des circonstances, et de chaque personne, c’est primordial. C’est le concept de la soupape de décompression que tu dois assimiler. Oui, tu peux pleurer, ne t’arrête pas.
Le corps est sage et sait quand arrêter. Pleurer à chaudes larmes est libérateur, cependant, la douleur ne disparaît pas mais tu sens une certaine paix cathartique. Cela a aussi à voir avec la chimie cérébrale et les réponses à certains stimuli.
Au contraire, garder ses larmes, peut donner lieu à l’apparition de symptômes psychosomatiques comme les maux de tête, le mal-être ou le manque d’appétit.
Nous insistons, imagine la soupape de décompression d’une cocotte minute. Ce sont les pleurs.
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